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Julki ! Un goût de reviens-y!

29 juillet 2007

Ce que je regarde... (avec ferveur)

DOCTEUR HOUSE

house2

Cette série est excellente... Les acteurs aussi.

Bref un régal d'humour et de scénario piqué des vers!

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24 février 2007

One shot....

bou_e3

Alors voilà,

Suite à mon message concernant le concours de nouvelles où il faut écrire la première page d'un polar par rapport à une photo, voici ce qu'elle m'a inspiré.

Gagnera, gagnera pas, l'essentiel c'est d'avoir été jusqu'au bout...

Bonne lecture, vos avis sont les bienvenus.

La route sinueuse, bordée de cocotiers et de raisiniers qui menait Louis Orca vers sa villa paraissait interminable. La voiture de location qu’il avait prise à l’aéroport de Pointe-à-Pitre distillait un air frais qui permettait au lieutenant de rester éveillé, Nantes lui paraissait loin, presque un mauvais rêve, ces quinze jours de repos également.

Joël Clergeau, son supérieur et ami, lui avait offert de séjourner dans sa villa en Guadeloupe à ses frais pour le récompenser de son labeur et des risques encourus suite à l’affaire Marais qui avait bien failli lui coûter la vie.

Orca avait accepté plus par politesse que par goût du soleil et des plages et regrettait déjà sa lâcheté.

Il ralentit et arriva devant une allée savamment entretenue qui contrastait avec les jardins en friches. Un panneau en bois planté dans le gazon fraîchement arrosé le sortit de ses méditations : « Iguana Bay, et le paradis existe... ». Orca esquissa un sourire dubitatif et s’engagea dans le chemin.

La villa de Clergeau appartenait à ces lotissements pour riches, toutes conçues sur le même modèle. De style colonial, la maison comptait trois chambres et une terrasse couverte qui surplombait la piscine privative et le jardin envahi d’essences de frangipaniers.

En défaisant ses bagages de la voiture, Orca savoura la paix du lieu. Clergeau l’avait assuré qu’il ne serait pas dérangé par les voisins allemands qui ne venaient en Guadeloupe que très rarement.

Orca ne se rappellait pas à quel moment de la vie, son vieux copain Clergeau avait si bien réussi la sienne. Ils se connaissaient depuis plus de vingt ans, avaient fréquenté les mêmes bancs de l’école de police, les mêmes petites amies et surtout les galères. Clergeau avait travaillé pendant plus de deux ans sur une affaire de corruption qui avait éclaboussé pas mal de monde mais en était sorti victorieux, obtenant ainsi les bonnes grâces de l’inspecteur général qui lui avait ouvert les portes du bureau de commissaire. Pendant qu’Orca subissait les affres du divorce et s’usait à la tâche pour passer lieutenant, Clergeau s’établissait une belle situation avec maîtresses, argent et pouvoir. Orca soupira, il se sentait inutile, mis à l’écart. Il s’assit sur les marches de la terrasse et sortit une cigarette de la poche de son polo trempé de sueur.

En fumant, il regardait pensivement les palétuviers de chaque côté de l’escalier qui recouvraient presque la façade de la villa de leur feuilles duveteuses. Un léger crissement de branchages éveilla Orca et il tourna la tête vers la droite. La végétation revenue à son état sauvage formait comme un rempart contre les yeux indiscrets, Orca se leva et entendit à nouveau le bruit de feuilles pliées, il se rapprocha de l’épais fourré et essaya d’en dégager l’accès pour y voir plus clair. Les odeurs âcres de Petit Baume écœuraient Orca qui parvenait à se frayer un chemin. En écartant une autre branche, Orca eut un sursaut de surprise, deux yeux couleur bronze le contemplaient. Un magnifique iguane d’environ un mètre cinquante était allongé sur un coffre en bois. En essayant de reculer, les pieds d’Orca se prirent dans les branchages épars, et il tomba de tout son long en arrière. L’iguane désorienté par le mouvement brusque, tira vers lui une langue rosée et s’enfuit. En époussetant ses habits, Orca leva la tête vers l’imposant coffre qui ne semblait pas spécialement ancien, en témoignait le bon état du bois noir.

Le couvercle se souleva facilement et le lieutenant y découvrit une enveloppe kraft et un équipement de plongée. Orca intrigué, rebroussa chemin vers la piscine en emportant ses trouvailles. S’asseyant au bord de l’eau, il ouvrit l’enveloppe et en vida le contenu sur ses genoux. Un proverbe indien « Celui qui a un ami véritable n’a pas besoin de miroir » était inscrit au dos d’un polaroid représentant Clergeau serrant la main d’un homme dont le visage était rayé.

20 février 2007

Destruction

Destruction_202

Etrange destin que celui du travailleur, consacrant son énergie à un labeur qui finalement n'est pas reconnu.

Je parle du personnel des Offices de Tourisme, mais si ! Vous savez les petites bicoques où les voyageurs égarés viennent demander de l'aide pour trouver un hôtel bon marché, un restaurant sympa ou encore réserver un taxi... Et en plus de tout ce qu'on leur offre, il y a le sourire et l'amabilité des filles qui est gratuit, ça c'est devenu un réel luxe quand on voit comment on est traité dans la plupart des magasins.

Je ne veux pas généraliser, tout n'est pas blanc ou noir mais c'est vrai que le personnel de ces Offices est injustement méconnu, bon ok, je parle pour ma part essentiellement...

Je voudrais juste que l'on note que c'est parfaitement ignoble de nier que les Offices de Tourisme ne sont pas utiles et que le personnel est utile surtout pour enfiler des perles et pour jouer au freecell (jeu auquel j'excelle mais passons..!).

Alors voilà, aujourd'hui on apprend que notre bureau va être utilisé comme classe pour bambins mais que nous on ne sait guère où on va être recaser... Parce que finalement tout le monde s'en fout. C'est le problème quand on est nourri par des subventions venant de communautés de communes qui ne connaissent peu ou prou les réalités du monde touristique, n'oublions pas qu'une région comme la Touraine posséde une mine d'or et que sans personne pour la représenter ça devient dur d'en faire une valeur ajoutée (touristiquement parlant).

Et quand je vois qu'il suffit d'être la fille du maire qui est accessoirement au conseil général et qui a (comme Papon) reçu la légion d'honneur, pour bénéficier d'avantages comme la réinstallation de notre kiosque dans le bourg (ou pas un péquin ne passera) pour que la très chère fifille bénéficie du flux touristique pour faire fonctionner son commerce basé sur l'esclavage d'employées asiatiques (pour les payer moins cher pas pour être multiculturelle), j'ai juste envie de gerber...

Sur ces paroles pleines de rancoeur, je m'en vais me calmer en mangeant une pizza au chèvre et en espérant que l'épisode de Plus belle la vie sera marrant, bah quoi! On peut rêver aussi, non?

13 février 2007

Petit bonhomme

manneken

Qui a une envie éternelle...

Les photos de l'expo Franquin sont en ligne, bien sûr ce n'est qu'un petit aperçu du chef-d'oeuvre de la vie d'un grand homme modeste et humain, pris par un appareil photo rempli de brouillard (ça doit être sa marque de fabrique!)

Si vous avez l'occasion, allez-y c'est vraiment chouette, surtout la partie des "Idées Noires", bourrées de génie et d'humour... Un réel moment de plaisir!

12 février 2007

Wafel et travail

bruxel

Home back...

Pendant quelques jours, je suis partie à Bruxelles, la belle, pour le boulot (Salon des Vacances). C'est toujours un plaisir de retrouver la Grande Place majestueuse, la Bourse, les rues aux noms chantants... C'était un peu dur de se retrouver toute seule au début dans cette chambre d'hôtel, je me sentais comme en fuite, loin de tout ce qui m'est familier, mais la bonne humeur des belges et les parfums des rues animées ont eu raison de ma mélancolie.

Le boulot est passé comme un charme, quand les visiteurs sont intéressés ça se passe beaucoup mieux qu'à Paris... Et puis j'ai pu faire à peu près tout ce que j'avais envie de faire comme par exemple aller voir le MannekenPis, je sais c'est archi classique mais de le voir si petit ça m'a fait du bien, dommage qu'il n'avait pas ses habits de fête...

Le goût des wafels, de la carbonade, des rues pavées cahotiques, tout me laisse un joli souvenir qu'un jour peut-être je partagerais avec quelqu'un, mais Bruxelles se mérite... Elle a été ma récompense!

Bientôt je mettrais en ligne les photos de l'expo Franquin, un vrai régal d'humour et d'humanisme... Bientôt quand j'aurais repris le rythme tourangeau...

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5 février 2007

Il faut que je me jette à l'eau

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Et que je participe à ce concours de nouvelle. Ce n'est pas tant ce qu'il y a à gagner qui m'interesse, mais c''est pour une fois dans ma vie, gagner parce que j'ai du talent, parce que surtout pour une fois j'aurais été au bout de quelque chose...

Bon, après, c'est vrai que le polar ce n'est pas forcément ma tasse de thé, mais un ami m'a donné des pistes, des idées que je pense exploiter... Il a vu des choses que je n'avais pas remarqué, je l'en remercie.

Donc je vais me jeter à l'eau, remplir une page de petites pattes de mouche et voir... J'espére que Bruxelles m'aidera à trouver l'inspiration.

3 février 2007

Ravage

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Pendant la lecture de ce livre (qui n'est pas encore finie), je n'avais de cesse de confronter les situations racontées à la réalité de notre monde. Et si ?

Ce "et si" me terrorise, c'est vrai qu'on imagine souvent que lire un bouquin de science fiction a une fonction relaxante, comme quand on regarde un bon film (genre Total Recall, et oui je le classe dans la catégorie des bons films) et que, une fois la télé éteinte on se dit "ouais, marrant... mais ça n'arrivera jamais"!

Je ne sais pas, Ravage est une piste des plus réelles quand à la possible fin de notre monde... Disparition soudaine de l'électricité, et là la terre tourne tout de suite moins bien. Les gens s'entretuent sans état d'âme, la survie n'est possible qu'en abattant son prochain, alors moi, dans mon petit lit bien douillet, je me suis posée la question, qu'est-ce que je ferais si ma survie était menacée? Je ne me sens pourtant pas l'âme d'une guerrière... Tout est envisageable en temps de crises, tout? Le moment où Martin, un des personnage du bouquin doit tuer à la hache des blessés et des prisonniers pour éviter qu'ils ne les attaquent ultérieurement, m'a paru difficile, est-ce que j'en serais capable?

On ne se connait pas. Seulement, au moment ou il faut choisir de vivre ou de mourir... Peut-être, en tout cas je m'en veux j'ai complétement zappé d'éteindre mes lumières le 01/02/07... Pardon planète.

31 janvier 2007

Hope Sandoval

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Curieux comme un petit rien peut nous amener à un grand tout... Je regarde un vieux film (enfin de 1996...) "Fear" avec Mark Wahlberg et Reese Witherspoon, le film pas terrible, avec des ados, de la violence et du sexe, jusque là assez classique, et puis je tombe sur une chanson : Wild Horses

Et là, je me lance à la recherche de la personne derrière cette voix. Et je découvre Hope Sandoval, avant-gardiste du post-punk avec un groupe "Mazzy Star". Et je scotche sur cette voix mystique, douce, qui semble sortir de ce petit corps sans aucun effort.

Je m'étonne encore que cette femme ne soit pas plus connue, quand je me rends compte à quel point elle a le style de voix qui a forcément influencé des Juliette Lewis et des Cat Power...

Si je devais me réincarner, je crois que je voudrais être Hope Sandoval, elle me rappelle des années que j'aurais aimer vivre, les années 70, l'amérique des Velvet, la sensation que vivre est plus facile qu'aujourd'hui, les cheveux au vent, rythmés par la guitare des Bloody Valentine, si... il y a des choses qui apparaissent plus agréables quand même...

Alors je me glisse lentement dans l'univers musical lanscinant de la belle Hope et laisse la magie opérer...

31 janvier 2007

Little Children

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C'est Kate Winslet, c'est Patrick Wilson, bon d'accord c'est surtout Patrick Wilson!! Il est tout bonnement à tomber, il n'y a rien à jeter!

Bref, après l'éblouissement, on rentre doucement dans un film soigné essentiellement au niveau des sons, j'ai lu quelque part que le réalisateur recréée des bruits de son enfance, ce qui est curieux c'est que ces bruits se retrouvent dans la maison du pédophile.

Le plus interessant dans ce film, à mon sens, c'est la manière dont est abordée la pédophilie. Derrière l'abject, il y a un homme incapable de changer, incapable de refouler cette sexualité immonde. Et c'est drôle, parce que les pédophiles font partie des gens que je voudrais le plus voir brûler (même bien avant certaines stars et politiciens), mais là, je me suis sentie troublée par tant d'humanité, le geste final le démontrera.

Donc, je dirais qu'à travers une histoire de solitudes humaines et un sujet vraiment casse gueule comme la pédophilie, on a un petit film pas mal ficellé, et surtout Patrick!!! Non, mais c'est vrai que ça gâche rien!

29 janvier 2007

Bottes !

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Impossible de trouver des bottes! J'ai fait des tas de magasins, et... rien, je suis condamnée à garder mes vieilles bottes, usées par la neige de Prague... Ah Prague! Elle me manque cette ville...

A croire que les bottes font partie d'un rêve inaccessible! Mais je ne perds pas espoir! Je trouverais LA paire idéale, un jour!

D'ici là, elles feront bien l'affaire pour aller rendre visite à la belle Bruxelles!

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